Au Togo, la porte-parole de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson a été arrêtée. Dans un communiqué lu à la TVT, l’on apprend que la femme politique est accusée d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
La présidente de la CDPA est donc actuellement entre les mains de la gendarmerie. Selon le procureur de la République, Essolissam Poyodi, Mme Adjamagbo fait déjà l’objet d’une procédure judiciaire et placée sous contrôle judiciaire. Elle ferait également l’objet d’enquête judiciaire qui vise à déterminer les circonstances dans lesquelles ce « projet criminel » a été préparé et à rechercher les auteurs, co-auteurs et complices de ce projet se déroule dans le « strict respect du principe de la présomption d’innocence et des règles procédurales ».
L’opposante, candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2010, a été mise aux arrêts ce samedi 28 novembre. Selon son attaché de presse, elle était partie rendre visite à Gérard Djossou, appréhendé 24 heures plus tôt. Mais elle s’était vue refuser l’accès à son collaborateur, avant de se voir accompagnée « d’une dizaine de gendarmes en civil qui disent avoir un mandat de perquisition ». Les gendarmes ont fouillé la maison pendant deux heures avant de l’amener.
Dans leur nouveau quinquennat, Faure Gnassingbé et son régime ont pourtant clamé tambours battants, avoir fait de la promotion de la femme, leur cheval de bataille. Dans le nouveau gouvernement, elles sont nombreuses à des postes dits de responsabilité. Le chef du gouvernement et la présidente de l’Assemblée nationale sont des femmes. Le ministre des armées, le ministre du développement à la base, le secrétaire générale de la présidence et autres encore sont des femmes. Sans doute, des femmes dociles qui, selon les rumeurs, sont des ‘promotions canapées’. Un croustillant sujet d’investigation n’est-ce pas?
La rédaction de lacts.info
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