A Genève, le Togo va-t-il nier les cas de tortures qui sont légions dans notre pays ?

Des détenus la prison civile de Lome

Le Togo présente actuellement  à Genève en Suisse son rapport sur la lutte contre la torture. Cette présentation se passe dans le cadre de la 67ème session du Comité contre la torture. Notre pays est signataire de la Convention contre la torture. mais cette pratique existe encore sous diverses formes.  

Des détenus la prison civile de Lome

A l’occasion de la présentation du Togo, Gerald Staberock, le secrétaire général de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) a choisi pour déballer ce qu’il a vu dans les prisons togolaises. Selon ce dernier qui affirme avoir visité des prisons dans une cinquantaine de pays, déplore les conditions dans lesquelles vivent les détenus dans les prisons de ce pays de l’Afrique de l’ouest. Selon lui, en plus d’une surpopulation carcérale qu’il qualifie d’extraordinaire, s’ajoute l’absence de jugement de 80% des personnes en détention.

«  Ce que j’ai vu dans les prisons au Togo n’est pas acceptable. C’est un système à mon sens qui est en faillite. Il y a une surpopulation extraordinaire, 80% sont en détention depuis plusieurs années sans être jugés. Les conditions que j’ai vues constituent les traitements inhumains et dégradants qui sont aussi prohibées par la Convention contre la torture et la loi togolaise », a déclaré M. Staberock.

Pour remédier à la situation, le secrétaire général de l’Organisation mondiale contre la torture propose qu’après les troubles politiques qu’a connus ces dernières années ce pays, le comité contre la torture doit se saisir du sujet et remettre à l’ordre du jour la politique anti-torture avec, dit-il, un esprit constructif et de lutte contre l’impunité. Il faut aussi, ajoutera-t-il, une ‘véritable réforme pénitentiaire’.

 La rédaction

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