Matraqués, gazés et certains enfermés par les forces de sécurité lors des marches de la semaine dernière, les partisans et leaders de la coalition des 14 membres de l’opposition s’apprêtent à descendre à nouveau dans les rues la semaine prochaine.
« Le pouvoir de Faure Gnassingbé veut priver le peuple togolais de son droit constitutionnel de manifester. Faure Gnassingbé veut maintenir le pouvoir clanique en refusant de restituer la C92 au peuple. Il n’est pas question », écrit la coalition dans un communiqué à travers lequel, elle invite l’ensemble de la population togolaise à descendre dans les rues.
Tout comme la semaine dernière, il s’agit de trois jours de marches suivis de meetings, le mercredi 25, Jeudi 26 et samedi 28 avril prochains. Les points de départs sont les mêmes que ceux de la semaine dernière. Il s’agit de la Mission Catholique pour ceux qui sont vers Adidogmé et ses environs, de la Pharmacie Nation pour ceux qui sont vers Totsi et autres, et Hôtel Sancta Maria (Plage) pour ceux qui sont vers Bè, Kodjoviakopé et autres. Les meetings des marches de tous les jours se tiendront en face du Collège des Plateaux à Tokoin Cassablanca.
Des plans pour mettre la main sur Tikpi
Selon des informations publiées sur les réseaux sociaux et parfois, par une partie de la presse togolaise, les autorités togolaises s’apprêtent demander au Ghana de ne plus permettre à Tikpi Atchadam de résider sur son territoire. De sources bien renseignées, le pouvoir tient absolument à mettre le président du Parti National Panafricain derrière les barreaux. Et pour arriver à leurs fins plusieurs arguties dont le « djihadisme » et « l’appel à la rébellion » ou à l’insurrection sont cours d’invention dans les laboratoires du parti Unir et des conseillers de Faure Gnassingbé.
« Pour tuer son chien on l’accuse de rage », dit-on souvent. Ces arguments ne sont pas nouveaux sous nos cieux au Togo. Atchadam n’est pas le premier qu’on cherche à mettre hors état de nuire de cette manière. Gilchrist Olympio opposant charismatique à l’époque a été traité de terroriste et a dû fuir le pays. Pascal Bodjona a été lui accusé d’escroquerie internationale puis jeté en prison. Autre exemple, il s’agit de Alberto Olympio. Accusé de fraudes, Il est tout comme Atchadam hors du pays. Prix à payer pour avoir voulu mettre fin au règne de la famille Gnassingbé et compagnies.
R. Affoh
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