La coalition des 14 partis de l’opposition togolaise a organisé une conférence de presse qui s’est tenue ce mercredi 26 décembre 2018 à Lomé. Cette conférence a permis à cette force politique de l’opposition togolaise de faire le point sur la récente élection législative et dévoiler sa stratégie pour mener à bien la lutte qu’elle a commencée il y a plusieurs mois.
Pour les mois à venir, la C14 veut amplifier la crise et compte pour y arriver, s’ouvrir à d’autres organisations et personnes qui partagent sa vision. Il s’agit, selon les premiers responsables de cette Coalition de devenir un « grand mouvement citoyen », afin d’entamer une autre phase de la lutte. Pour ce faire, la C14 appelle tous les Togolais, au-delà de toutes appartenances partisanes, à s’inscrire dans un « grand mouvement citoyen de libération nationale ».
Dans leur déclaration liminaire, la C14 n’a pas été tendre avec la Cedeao. L’organisation sous régionale a très mal géré la crise togolaise, selon Mme Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson et ses collaborateurs. « Cette façon étrange de clôturer le dossier togolais, est d’autant plus scandaleuse, que les représentants de la CEDEAO ont été témoins de grandes brutalités et de l’état de terreur instaurés par les forces de défense et de sécurité avant et pendant la mascarade électorale ainsi que la militarisation à outrance toujours effective dans les préfectures », lit-on dans la déclaration.
« Nous allons réfléchir avec les acteurs de ce mouvement des orientations précises à l’action qui sera menée avec la mobilisation de toutes les populations », a déclaré Brigitte Adjamagbo Johnson, coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition.
La rédaction de la CTS
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