L’élection hier mercredi de Mme Yawa Tsegan comme présidente de l’Assemblée nationale continue de susciter des réactions au sein de la classe politique. L’une des déclarations ces dernières heures est celle de Pascal Adoko, secrétaire général adjoint de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), parti membre de la Coalition des 14 partis de l’opposition.
Selon Pascal Adoko, l’élection de Yawa Tségan au perchoir de l’hémicycle, aurait eu beaucoup de mérite si c’était une Assemblée d’élus. C’est une Assemblée de nommés, a-t-il déclaré avant d’ajouter : « j’aurais voulu l’applaudir que pour une première fois l’Assemblée nationale a à sa tête une femme. Il se fait qu’elle est à la tête d’un groupe de nommés. Ce qu’on appelle aujourd’hui assemblée nationale, est le fruit d’un coup de de force. Ce sont les armes qui garantissent ces gens-là qui s’asseyent là-bas pour dire qu’ils sont une assemblée ».
Le numéro 2 de la CDPA n’a pas manqué de se prononcer sur la première initiative des nouveaux députés qui voulaient que le président de l’Assemblée nationale soit élue « Dès qu’ils ont commencé, même le règlement intérieur, ils violent la constitution », a-t-il relevé.
La rédaction de la CTS
Poster un Commentaire