La C14 était dans les rues hier samedi 26 janvier. C’est la première marche que cette coalition de partis de l’opposition organise depuis la proclamation définitive des résultats des élections législatives du 20 décembre 2018.
La marche du samedi n’a vraiment pas répondu aux attentes. La mobilisation qu’on connaissant aux marches de la Coalition n’était pas, (il faut le reconnaître) au rendez-vous. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette modeste mobilisation pour ce qui concerne la marche qui s’est tenue à Lomé.
Plusieurs hypothèses ont été évoquées, mais les plus plausibles sont le manque de motivation des partisans des partis de la Coalition et les manœuvres de dissuasion des forces de l’ordre qui se déploient souvent à des coins stratégiques où elles empêchent des populations de se rendre aux marches. « On l’a orchestré un peu partout sur le territoire. Ce matin même, on a interdit les manifestations à Tandjouaré. Hier soir à Anié, on a dit qu’il n’y aura pas de manifestation. Tout est déployé pour que les premières manifestations de l’année n’aient aucune ampleur. Mais ça n’enlève strictement rien de l’acte que les Togolais ont massivement posé le 20 décembre et nous pensons que c’est un bon signe qu’ensemble nous arriverons à atteindre les objectifs », a déclaré Mme Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson à ce propos.
Quoi qu’il en soit, et quelles que soient les causes de la faible mobilisation constatée lors de la marche du samedi, il faut se demander quelles leçons tirer de cette faible mobilisation à Lomé hier. Il faut se demander si la rue pourra encore permettre à la Coalition de dégager Faure Gnassingbé et son régime du pouvoir ? Et s’il n’y a que la rue pour aboutir à ce résultat, que faire pour recréer d’autres mobilisations monstres ?
La rédaction de la CTS
Poster un Commentaire