5 mois après son inauguration, le nouveau port de pêche est toujours vide. Les pêcheurs, vendeurs et autres personnes qui devraient intervenir dans toute la chaîne de valeur autour de ce port semblent avoir bonnement décidé d’aller faire leurs activités ailleurs.
Selon un article du site www.icilome.com, le nouveau port de pêche de Gbétsogbé à Baguida (banlieue-Est de Lomé) « n’attire pas de monde ». « Il est plutôt abandonné par ceux pour qui il est construit », écrit notre confrère qui déplore les milliards qui ont été dépensés pour construire ce port. « Malgré les 20 milliards de FCFA engloutis dans sa construction, les activités peinent à démarrer dans ce nouveau port de pêche ».
Selon Icilomé, les pêcheurs ont refusé d’exercer leurs activités sur le site de Gbatsopé parce qu’ils exigeaient la construction d’une clôture, d’un marché aux poissons, d’un magasin de stockage des matériels de pêche. Mais jusqu’à présent, la clôture, la principale revendication des pêcheurs, n’est pas encore sortie de terre. Seules quelques briques y ont été entreposées en guise de clôture. Ce qui frustre encore les pêcheurs. « C’était promis et assuré qu’au moins la clôture serait en train d’être terminé. Mais, je ne sais plus où se situe le blocage », a déclaré M. Abdou Derman, Secrétaire général du SYNAPETO (syndicat national des pêcheurs du Togo) cité par notre confrère.
Le nouveau port de pêche de Gbatsopé est un fruit de la coopération entre le Togo et le Japon à travers l’agence de coopération internationale japonaise (JICA). L’ouvrage a une capacité de 300 à 400 pirogues et est doté d’infrastructures modernes de débarquement, de conservation et de vente. Les travaux de construction de ce port ont couté 14 milliards de francs CFA au Japon et de 6 milliards à l’Etat togolais.
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