Gilchrist Olympio et son UFC continuent de s’enfoncer

Opposant charismatique et peut-être le plus populaire du Togo indépendant, Gilchrist Olympio et son parti ne cessent de multiplier des sorties ratées et regrettables selon bon nombre de Togolais. Beaucoup de Togolais s’étaient réjoui l’année dernière de la sortie de l’opposant lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il avait demandé à Faure Gnassingbé de quitter le pouvoir. Mais il faut croire que « Yovovia » et ses lieutenants ont  encore une fois perdu le bon sens de la politique. La conférence de presse que ce parti a animée à son siège ce jour en est une preuve.

Le parti  de Gilchrist Olympio a  rencontré ce mardi 30 octobre,  la presse pour se prononcer sur l’actualité politique. Les   dirigeants du parti ont  lors de cette sortie, apporté des éléments de réponses à tous les sujets chauds dont le siège auquel il s’accroche au sein de  la Ceni, le recensement, la C14 et les prochains scrutins électoraux.

Selon les explications  fournies par les dirigeants du parti que l’UFC  représenté  à la CENI  par  Me  Jean-Claude Atsu Homawoo « pourrait démissionner  si  et seulement  si le comité de suivi de la feuille de route de la Cédéao sur la situation togolaise,  dénie  au parti son statut d’opposition parlementaire ».

l’UFC  reste et demeure un parti d’opposition au regard de la loi   portant statut de l’opposition selon les lieutenants de Gilchrist Olympio.  « L’UFC est un parti d’opposition parlementaire et ce positionnement à l’Assemblée nationale  est conforme  aux dispositions de la loi qui détermine le statut juridique de l’opposition », souligne Isaac Tchiakpé,  Conseiller spécial de Gilchrist Olympio,  qui poursuit «   aux termes de cette loi, l’opposition s’entend de l’opposition parlementaire ».

« Nous sommes un parti d’opposition constructive, c’est-à-dire une force de proposition et d’élaboration pour un Togo nouveau. Nous ne sommes plus dans la contestation systématique. C’est au regard de notre histoire de nos expériences de lutte que nous avons choisi une approche de négociation coopérative pour obtenir pacifiquement l’alternance. La politique ce n’est pas la guerre, ni l’invective, mais un engagement basé sur des convictions »,  ajoute  André Johnson, cadre du parti et ministre de l’environnement.

Pour ce qui est de l’alternance au pouvoir au Togo, l’Union des Force de Changement affirme détenir la solution miracle : la négociation. Cette négociation, disent les responsables du parti  « doit se faire sur un mode coopératif qui exige une disposition particulière, un état d’esprit, permettant de créer un certain degré de confiance entre les parties et une forme de respect.

R    Affoh

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